Articles de presse
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- Création : samedi 14 août 2010 00:42
- Mis à jour : lundi 11 septembre 2017 14:50
- Écrit par Cabes J-François
- Affichages : 3308
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L'intimidation à l'école click
Le sommeil de l'enfant
Saviez-vous que la fatigue nuit aux apprentissages des élèves ?
En manque de sommeil, les petits sont moins concentrés et plus turbulents.
Bien dormir est un gage de bonne santé chez l'enfant car le sommeil est indispensable à la vie. Pendant le sommeil, de nombreuses fonctions s'accomplissent. Le sommeil permet la récupération de la fatigue nerveuse et physique. Il est indispensable à la maturation du cerveau, à la mémorisation, et au bon développement corporel.
La durée du sommeil varie en fonction de l'âge de l'enfant. (Durée moyenne du sommeil sur 24 heures )
- entre 3 ans et 4 ans : 12 / 13 heures
- entre 6 ans et 7 ans : 11 heures
- entre 8 ans et 10 ans : 10 / 11 heures
- entre 11 et 12 ans : 9 / 10 heures
Pour trouver le sommeil et favoriser un bon endormissement :
ce qui favorise |
ce qui gène |
- Le passage aux toilettes | - La prise de boisson excitante (coca-cola ...) |
- La petite histoire racontée (plaisir de lire) | - Une chambre trop froide ou trop chaude |
- Le doudou | - Un enfant trop couvert/ pas assez couvert. |
- La veilleuse allumée | - Un repas trop tardif ou trop copieux. |
- Le câlin | - Des films d'horreur ou violents à la télé. |
- L'écoute des soucis de l'enfant, de ses préoccupations : écouter puis rassurer. |
- Des discussions trop vives entre frères et soeurs ou entre parents. |
- Les jeux électroniques juste avant l'heure du coucher. |
Le travail à la maison/ les devoirs à la maison
POURQUOI ?
Besoin de reconnaissance : Votre enfant a besoin que l’on prenne son travail en considération. Il a besoin de vos encouragements, de votre soutien, de votre aide. Il est content lorsque l’on s’intéresse à ce qu’il fait ou a fait.
Le soir, à la maison, votre enfant va « digérer » les informations qu’il a reçues dans la journée
Développement de l’autonomie : Votre enfant va ainsi apprendre à s’organiser (à faire tel leçon ou devoir avant par exemple), à gérer son temps, à devenir autonome et avoir confiance en lui.
Connaissance des évolutions : Pour vous, les Parents, ces devoirs vous permettent de situer les difficultés ou non de votre enfant, de savoir ce qu’il fait, ce qu’il apprend.
Moment de Partage : Les devoirs à la maison doivent être un moment où votre enfant et vous échangez. : de la journée qu’il vient de passer, de ce qu’il a retenu …Racontez lui comment vous aussi vous aimez apprendre encore !
COMMENT ?
La régularité : Il faut apprendre à l’enfant à travailler régulièrement. La régularité et la stabilité (et pas seulement pour les devoirs) sont importantes pour la construction de votre enfant.
Le calme : Faites en sorte que votre enfant puisse faire ses devoirs dans le calme, sans musique ni télévision lui sera plus favorable.
Des choix : Donnez lui le choix de ses heures. Certains enfants préfèrent travailler après leur goûter ou après avoir jouer un peu (il faut aussi qu’ils se détendent, nos chers anges !!). il pourra aussi choisir de faire tel ou tel exercice avant.
Le plaisir : Nous savons que nous sommes ( nous les Parents) les modèles pour nos enfants. Donnez leur le goût d’apprendre en apprenant vous aussi, en lisant avec eux, en les incluant dans certaines démarches de votre vie de famille.
Conseil de maman :Evitez toute crise ! Si vous sentez qu’il n’est vraiment pas possible de le faire travailler à la maison, parlez-en à l’institutrice de votre enfant, ensemble cherchez une solution. Il existe dans certaines villes, des structures qui permettent « l ‘aide aux devoirs », dans les écoles, des « études » sont parfois mises en place.
Un livre à conseiller : " Au retour de l'école ... la place des parents dans l'apprentissage scolaire" de Marie-Claude Béliveau, éditions de l'Hôpital Sainte-Justice, collection Parents.
Article du site Ecolepourlesparents
Comment élever son enfant sans stress ?
Il refuse parfois d'obéir, pleurniche ou boude. Et ce, malgré vos efforts pour qu'il écoute. Clémence Denavit vous rassure sur la meilleure méthode pour élever vos enfants sans perdre votre sang-froid. |
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CONSEIL | ||
Par Clémence Denavit, auteur de "Comment (bien) élever son enfant sans crise de nerfs" |
A quoi reconnaît-on un enfant bien élevé ?
Il faut faire une différence entre "bien élevé" et "poli". Le premier est un enfant qui a confiance en lui et en ses parents. Il respecte les limites instaurées car il comprend qu'elles lui sont bénéfiques. Il ose s'exprimer car son estime de lui-même est suffisante. L'éducation qu'il a reçue, le bien-être qu'on lui a offert, l'ont sécurisé. Son environnement balisé, ses repères affectifs identifiés, lui ont permis d'acquérir l'autonomie nécessaire pour grandir et se construire. Le deuxième enfant est sage et docile mais peut à tout moment se rebeller contre les règles établies, remettre en cause un mode de vie qui lui a été imposé sans qu'il sache vraiment pourquoi. En somme, élever n'est pas discipliner.
Comment faire face aux situations difficiles ?
Il y a une phase particulièrement difficile dans la vie d'un enfant. C'est "l'âge du non" entre ses 18 mois et ses 3 ans environ. Il était réceptif, curieux de tout. Désormais il se révolte contre les règles, s'oppose, crie, fait des bêtises. Il teste l'autorité pour bien vérifier qu'elle existe, que ses parents tiennent la garde solidement. C'est passager et il faut rester patient. Cependant, c'est le moment d'instaurer les "règles vitales". Pour résumer, celles qui permettent à l'enfant de rester en sécurité : ne pas se pencher à la fenêtre, rester près de maman dans la rue, etc. Si l'on exige trop de l'enfant, il risque de tout contester en bloc, même les ordres essentiels. Alors, tant pis pour certains détails ! Si vous entrez dans la bataille sur tout et rien, c'est l'enfer ! Deuxième conseil pour que l'enfant obéisse aux injonctions minimums : avoir confiance en soi. Une maman qui ordonne à son bambin de dormir alors qu'elle se dit déjà "il va se relever, il va pleurer" provoque ce qu'elle craint. L'enfant sent les failles de ses parents et n'hésite pas à s'y engouffrer. Même chose avec les interminables débats à table sur le thème "il ne mange rien c'est pas normal". Le petit comprend bien vite que l'inquiétude que suscite son attitude lui garantit l'attention de ses géniteurs...
Pourquoi c'est si dur d'élever un enfant ?
Parce qu'il faut réussir à prendre du recul sur la situation pour ne pas dramatiser le moindre incident. Ce qui s'avère compliqué quand on est responsable d'un enfant, de sa santé, de son bonheur. Aussi parce qu'il faut savoir être ferme. Et que c'est très dur de ne pas craquer devant une petite bouille qu'on aime et qui réclame une glace ou un cadeau. Avec les enfants des autres, c'est tellement plus simple ! Mais avec les siens, aucun parent n'a envie d'être un censeur ou un gendarme ! Pourtant il faut savoir dire non. Cela n'empêche pas de faire plaisir à son petit bout de temps en temps. L'important : l'accord du parent ne doit pas rompre une règle préalablement établie, sinon elle perdrait sa légitimité. Heureusement qu'on est deux (dans la plupart des cas) pour élever un enfant. Cela permet de faire les bons choix en comparant chacun sa propre conception des choses, en trouvant des compromis. C'est aussi le regard que porte la société sur les parents qui complique les choses. Il faut à la fois réussir à être sévère tout en laissant les enfants s'exprimer, bref trouver le juste milieu entre une éducation stricte et laxiste. Toute une aventure.
En savoir plus
"Comment (bien) élever
son enfant sans crise de nerfs"
Clémence Denavit
Éditons Leduc.s
239 pages, 14,90 €